Le MJS pour l'emploi (2)
ETABLIR L'EGALITE DES SALAIRES ENTRE HOMMES ET FEMMES...
... en 5 ans. Mettre en place un plan pluriannuel de réduction des écarts de salaires hommes / femmes
en pénalisant les entreprises qui refusent de le mettre en oeuvre.
... en 5 ans. Mettre en place un plan pluriannuel de réduction des écarts de salaires hommes / femmes
en pénalisant les entreprises qui refusent de le mettre en oeuvre.
La lutte pour l'égalité entre les hommes et les femmes reste un des enjeux majeurs du XXIème siècle. Discrimination dès l'orientation professionnelle, discrimination à l'embauche, discrimination dans l'emploi, les femmes subissent de plein fouet les discriminations sur le marché du travail. En effet, à poste et à expérience équivalents, les femmes touchent 20% de moins que les hommes, les femmes sont cinq fois plus souvent que les hommes à temps partiel (Observatoire des inégalités homme/femme – 6 janvier 2009),… autant de faits statistiques qui nous montrent que le défi de l'égalité reste à relever !
Notre objectif est simple : corriger ces inégalités pour permettre aux femmes d'avoir des carrières professionnelles équivalentes aux hommes et donc augmenter leurs salaires. Nous fixons une échéance pour cet objectif, qui est 5 ans. La lutte contre les inégalités ne peut être reportée à d'autres mandatures. A diplômes, compétences et parcours équivalents, les rémunérations des femmes et des hommes doivent être équivalents.
De plus, les femmes étant soumis plus fortement aux temps partiels, notre combat est également de leur permettre d'accéder au temps plein quand cela correspond à leur choix de vie. Après l'arrivée d'un enfant, ce sont trop souvent les femmes qui se mettent à temps partiel. Le congé parental doit être partagé à égalité entre l'homme et la femme.
La lutte contre les discriminations doit s'inscrire tant dans la loi que dans les conventions collectives. Une inspection du travail renforcée sera un levier essentiel pour la mettre en oeuvre. L'emploi en temps partiel ; à l'instar des autres contrats précaires, doit faire l'objet d'une augmentation des cotisations patronales, pour faire du CDI et du temps complet la norme d'embauche et lutter contre le temps partiel subi qui concerne 80% de femmes.
Chaque entreprise disposera d'un an pour établir un diagnostic des inégalités salariales et un plan de trois ans pour les éradiquer. Le diagnostic et le plan de réduction des inégalités de salaires seront adoptés en accord avec les syndicats. En cas d'absence d'accord sur le diagnostic avec les syndicats ou de non application de celui-ci dûment constaté par les syndicats, les entreprises seront pénalisés financièrement par des amendes et n'auront plus accès à la commande publique. Les collectivités territoriales devront également imposer, par les moyens dont elles disposent dans les conseils d'administrations des sociétés ou elles siègent, l'égalité salariale homme/femme..
En réalisant cette égalité, nous permettrons une meilleure répartition des richesses. Nous voulons redonner la maîtrise de son destin aux salariés, éradiquer le sentiment que notre avenir se détermine par le genre. Le coût d'une telle mesure consiste principalement aux mécanismes de coercition et de contrôle. Les cotisations sociales supplémentaires générés par les rattrapages de salaire compenseront ces coûts.
Notre objectif est simple : corriger ces inégalités pour permettre aux femmes d'avoir des carrières professionnelles équivalentes aux hommes et donc augmenter leurs salaires. Nous fixons une échéance pour cet objectif, qui est 5 ans. La lutte contre les inégalités ne peut être reportée à d'autres mandatures. A diplômes, compétences et parcours équivalents, les rémunérations des femmes et des hommes doivent être équivalents.
De plus, les femmes étant soumis plus fortement aux temps partiels, notre combat est également de leur permettre d'accéder au temps plein quand cela correspond à leur choix de vie. Après l'arrivée d'un enfant, ce sont trop souvent les femmes qui se mettent à temps partiel. Le congé parental doit être partagé à égalité entre l'homme et la femme.
La lutte contre les discriminations doit s'inscrire tant dans la loi que dans les conventions collectives. Une inspection du travail renforcée sera un levier essentiel pour la mettre en oeuvre. L'emploi en temps partiel ; à l'instar des autres contrats précaires, doit faire l'objet d'une augmentation des cotisations patronales, pour faire du CDI et du temps complet la norme d'embauche et lutter contre le temps partiel subi qui concerne 80% de femmes.
Chaque entreprise disposera d'un an pour établir un diagnostic des inégalités salariales et un plan de trois ans pour les éradiquer. Le diagnostic et le plan de réduction des inégalités de salaires seront adoptés en accord avec les syndicats. En cas d'absence d'accord sur le diagnostic avec les syndicats ou de non application de celui-ci dûment constaté par les syndicats, les entreprises seront pénalisés financièrement par des amendes et n'auront plus accès à la commande publique. Les collectivités territoriales devront également imposer, par les moyens dont elles disposent dans les conseils d'administrations des sociétés ou elles siègent, l'égalité salariale homme/femme..
En réalisant cette égalité, nous permettrons une meilleure répartition des richesses. Nous voulons redonner la maîtrise de son destin aux salariés, éradiquer le sentiment que notre avenir se détermine par le genre. Le coût d'une telle mesure consiste principalement aux mécanismes de coercition et de contrôle. Les cotisations sociales supplémentaires générés par les rattrapages de salaire compenseront ces coûts.